Voyage en Afrique

Bonjour messieurs dames,

Je viens de rentrer à Paris, et de m'installer chez ma sœur pour une nuit.
Il fait froid, gris et je trouve la France un peu triste.

Je n'ai pas ramené de maladies tropicales aux dernières nouvelles, et je vais essayer de me réadapter à notre vie ces prochaines semaines. Je ne réalise pas encore que je suis de retour ici.
Sur ce, je vous souhaite bonne route, ce sera certainement mon dernier message sur ce blog.

Elise

Bonsoir bonsoir

Je viens juste de rentrer d'une petite semaine à Agadez, où tout va très bien si on fait abstraction de l'état d'urgence (renouvellé pour trois mois récemment), et de toutes les injustices qui s'y passent.

Cette nuit vers 5h je repars vers Doutchi (4h de route) pour visiter une ferme à spiruline, la dernière de mon parcours. Je viens de passer plus de 12h en car, sur de belles pistes pleines de bosses et de trous, et je suis curieuse de voir comment je terminerai la journée de demain.

Sur ce, à bientôt

Bonjour,

A Niamey il commence à faire chaud. Il est donc temps pour moi de me diriger un peu vers le nord: je pas pour Agadez mercredi. Pas d'appareil photo, pas de camescope, il serait dommage de se faire passer pour un journaliste vu le sort qu'on leur réserve dans la région.

Sinon ici rien de nouveau: des accidents de moto régulièrement, des tempêtes de sable depuis trois jours, des soirées avec les copains, des visites au service de Safia pour travailler un peu avec elle(coordinatrice de la cellule d'éducation à l'environnement, attachée au ministère de l'éducation de base) , des sorties régulières de la ville (au bord du fleuve, ou en brousse) pour souffler un peu...
La nouveauté c'est que je suis allée voir une ferme à spiruline à Boubon, à 15 km d'ici. Je n'avais toujours pas pu contacter la responsable mais il fallait bien se décider à faire quelque chose. Nous sommes parties avec Johanna et ma copine Amina le matin en taxi-brousse. Une fois arrivées là-bas il nous a fallu prendre une charette pour rejoindre la ferme, où nous n'avons trouvé qu'un gardien ne parlant pas français. Le chef d'exploitation était parti à Niamey... J'ai dû me contenter de prendre des photos et de filmer les installations sans pouvoir poser de questions sur le fonctionnement de la ferme. Nous avons repris la charette pour retourner jusqu'au goudron, faire un bout de randonnée sur une petite montagne, et un pick-up chargé de bois nous a prises en stop. Les branches n'étaient pas très moelleuses mais le vent à 90km/h dans la figure c'est une expérience sympathique: figurez-vous que si vous vous mettez bien face au vent, la tête droite, vous respirez sans aucune difficulté. Il faut juste penser à fermer les yeux à cause de la poussière de sable des derniers jours.

Pas de messages durant mon séjour à Agadez: la connexion est lente et chère là-bas. Vous aurez de mes nouvelles à mon retour.

A bientôt

Hier j'ai été victime d'une coupure de courant, je vous propose donc ma devinette aujourd'hui, jour de mon premier coup de jus dans une prise électrique.

Je vous parle d'une femme, il vous faut trouver la correspondance avec un objet: C'est une femme qui mange tout, vraiment tout ce que vous lui donnez à manger. Lorsqu'elle n'a plus rien à manger, elle mange ses intestins. Qui est-ce?
Il s'agit d'une devinette qu'on m'a raconté à Azzel, un village en brousse près d'Agadez. L'objet sert quotidiennement dans ce village.
Bonnes recherches!

Bonjour,

Après une petite semaine de vacances à Ouaga, me revoilà de nouveau à Niamey. Le temps commence à chauffer: ici c'est l'approche du printemps brulant et irrespirable d'Avril qui débute.

Je suis dans un bureau au 9ème étage quand je vous écris, et de la fenêtre je vois le fleuve Niger à moins d'un kilomètre, et de l'autre côté un bois avant le sable, les collines et quelques arbres: la brousse. Niamey est une ville assez particulière, car la plupart des constructions ne sont que d'un côté du fleuve. Pour traverser il n'existe qu'un pont à deux voies étroites dont se servent les étudiants pour faire grève (facile de bloquer la circulation dans ces conditions). De l'autre côté du fleuve, à harobanda, vous avez l'université à quelques centaines de mètres du fleuve, puis plus loin encore le quartier habité. J'ai appris cette année qu'on va contruire un second pont: Niamey sera à égalité avec Bamako, qui bénéficie déjà de deux ponts pour traverser le même fleuve Niger.

Je pars probablement sous peu rendre visite à la spiruline, selon les occasions. Les journées passent vite, entre les visites aux amis, des rendez-vous "d'affaire", des promenades au marché, du travail à faire...

En bonus aujourd'hui, une devinette

Après la balade au bord de la plage, le week-end aux jardins! Nous partons avec les voisins près de Say, pas loin de la frontière burkinabé. La plupart des terrains du propriétaire se situent au bord du fleuve Niger. Des légumes à profusion: choux, carottes, oignons, courgettes, concombres, gombo, mais aussi des plantes que je ne connaissais pas, du blé, des pastèques... et dans les vergers tellement de variétés d'agrumes! Je suis revenue bourrée de vitamine C à Niamey.

A la sortie de Niamey, il existe une plage très courue en soirée parmi la jeune génération. Nous y sommes allés en journée pour éviter la foule et les folies, et nous avons pu profiter du paysage. Pour ma part j'ai pu aussi m'intéresser aux plantes.

Quelques photos choisies:

Pour ceux qui ne la connaissaient pas, je vous présente Johanna

Bonjour,

Je suis donc arrivée à Niamey, au Niger. J'ai récupéré mon amie Johanna à l'aéroport hier matin, et depuis le temps passe déjà trop vite.

Au programme; visite de fermes à spiruline, travail avec notre maman nigérienne Safia à sa cellule pour l'éducation à l'environnement, balades, vacances à Agadez, promenade dans un jardin potager ce week-end, CAN 2008 (foot), visites...

Niamey s'est un peu embellie depuis deux ans, et il y a du goudron tout neuf un peu partout. Safia a toujours de magnifiques bougainvilliers rouges, oranges et blancs, des manguiers, des citronniers, un oranger, un neflier et j'en passe. Allez, la prochaine fois vous aurez peut-être des photos, aujourd'hui je fais un passage éclair au cyber.

A bientôt!

nb: ah oui quand même, ici il fait froid pour de vrai; 15° la nuit!

Vous connaissez ce film, Ouaga Saga? Je vous le conseille, j'ai beaucoup ri.

Bon, eh bien sinon il se trouve que je suis à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les touristes sont partis depuis quatre jours, et tout va bien. Au programme: rien. Mais malgré tout, pas une minute à s'ennuyer dans la journée. Discussions, visites de courtoisie, petites courses, cuisine, lessive, ménage...

Avant-hier on est partis livrer un véhicule à la frontière avec le Niger. On a dormi dans un village là-bas à cause des coupeurs de route: en fait il est interdit de rouler sur quasiment toutes les routes en Afrique dès que la nuit tombe. Et le lendemain matin, départ avec Rimbo transport pour Ouaga. C'était bien, j'ai passé une heure au Niger (pour régler les papiers du véhicule), j'ai traversé la rivière de la tapoa (celle-là même qui traverse le parc du W), et tout le monde parlait haoussa (la langue la plus parlée au Niger). Je me suis sentie un peu chez moi, quoi.

Aujourd'hui je fais prolonger mon visa pour pouvoir rester et revenir au Burkina tant que je veux jusqu'à mon départ en France.

Sinon Ouaga c'est grand, un peu comme Bamako. L'aéroport est plutôt classe, il y a de grandes avenues avec du goudron, et même une avenue où vous vous croiriez en France en plissant un peu les yeux! Et puis quelque chose de très chouette: il y a des cafés et des restaurants à tous les coins de rue, avec souvent une terrasse dehors. C'était rarement le cas dans les autres villes où je suis passée, et c'est vraiment très convivial. Ouaga, c'est aussi LA ville préférée des banques: je n'ai pas réussi à compter combien il y en a de différentes ici, mais je crois bien qu'il y en a plus qu'en France. Bon, en gros, Ouaga c'est une ville très dynamique.

Il fait un peu chaud la journée (peut-être 30 ou 35°) mais très froid la nuit! (15 à 20° je pense)

Pas de programme pour les jours à venir. Je vous donne seulement rendez-vous à Niamey dans 10 jours, pour aller retrouver ma copine Johanna à l'aéroport.

A bientôt!

Bonjour bonjour

Je n'ai pas eu de cadeau de Noël cette année, mais j'ai eu un cadeau du nouvel an: l'arrivée de Balal, un ami nigérien. Nous sommes avec un groupe de touristes jusqu'au 5, et après à nous la liberté!

Aujourd'hui nous sommes à Sikasso, pas loin de la frontière du Burkina. Nous y allons d'ailleurs dans la journée, et nous ferons une pause à Bobo, sur la route de Ouagadougou. Tourisme oblige, nous avons mangé dans des restos quasiment à tous les repas, et j'ai pu me régaler de frites, poulet ou steack pour changer un peu du riz.

Je vous souhaite une bonne année 2008, et à bientôt au Burkina!